Laplumeetlesmots

Laplumeetlesmots

L'ANNEAU


Le livre : L'anneau

 

 

 

 

 

 

RESUME

 

Si vous arrivez jusqu'à ce village perdu, là-bas, prenez la route qui le traverse. Arrêtez vous un peu plus loin, là où quelques pans de murs disparaissent sous le lierre. Un chemin vous apparaîtra dans les broussailles, prenez le, il vous conduira jusqu'à l'orée d'un bois. Si vous n'êtes pas un promeneur émérite ne vous effrayez pas, là s'arrêtera votre promenade. C'est  sur un banc vermoulu, près du vieil arbre décharné, qu'une ombre mystérieuse vous apparaîtra. Dans le bruissement des branches, vous entendrez le murmure de sa voix. Chut, ne bougez pas, ne faites aucun bruit, écoutez son histoire...

 

 

 

Présentation des personnages

 

 

ELLE


C’est ainsi que la nomme les passants, les anonymes, tous ceux qui la voient assise sur le banc, mais pour ceux qui la connaissent, elle reste : « la petite ».

 

« L’âge qu’Elle pouvait avoir ? Nul ne le savait. Peut-être celui de l’arbre et du banc… Néanmoins, si vous l’aviez observée attentivement, vous vous seriez aperçu que ses traits n’étaient pas ceux d’une vieille femme ni d’une sorcière comme le prétendaient de mauvaises langues dans le village. Elle arrivait à peine au crépuscule de sa vie et dans son corps se livrait un dernier combat entre la femme qu’elle était encore et la vieille qu’elle serait demain. ». (Extrait du roman)

 

 oooOooo

 

Bonne Nanou

 

 

« Cette imagination fertile, je la devais à ma tendre grand-mère, la bonne Nanou, qui l’entretenait en me contant tout ce que sa mémoire avait amassé au cours des longues veillées hivernales.»

 

« Puis elle sortait d’une de ses grandes poches de tablier un magnifique peigne, fabriqué sans doute par une fée de sa connaissance, et tout en me le passant dans ma chevelure, elle se mettait à chanter.» 

 

« J’aimais l’observer à son insu. Elle se tenait assise, face à son bol, toute proprette, ses cheveux remontés en un épais chignon et je savourais déjà le baiser que j’allais déposer sur ses joues en pressentant son parfum de lavande mêlé au savon de Marseille. ».

 

(Extraits du roman)

 

oooOooo

            

Jean

 

 

 « Quelqu’un avait poussé l’audace jusqu’à s’asseoir sur mon banc ! Je disais « mon » car, c’était indéniable, ce vieux banc et cet arbre avaient été placés là uniquement à mon intention. Il n’était pas assis mais à demi allongé ! Ses jambes trop longues n’avaient pu trouver place sous mon banc et il s’était vu obligé de les étendre devant lui, me montrant ainsi des chaussures usagées de marcheur, tandis que son buste s’appuyait commodément sur le tronc de mon arbre. Il avait passé derrière sa nuque ses deux bras qui, proportionnellement aux jambes, étaient également immenses ! A son cou, pendait un imposant appareil photo muni d’un objectif d’une taille surprenante. A ses pieds, se trouvait un sac ouvert d’où dépassait un autre objectif et à ses côtés, sur le banc, était posée une paire de jumelles. ». (Extrait du roman)

 

oooOooo

 

Le chef de gare 

 

 

« J’avais beaucoup d’affection pour cet homme qui ne partait jamais sans échanger quelques mots avec moi, il terminait toujours cette petite conversation en me disant : « à bientôt, petite fée ! » et cette phrase s’accompagnait d’un clin d’œil car un secret nous liait tous les deux. »  (Extrait du roman)

 

oooOooo

 

 

Mauricette

 

« Pour l’aubergiste, était considérée farfelue, toute personne qui ne travaillait pas comme tout le monde, c’est-à-dire, à la sueur de son front ! Elle n’appréciait pas plus le peintre qu’elle voyait installer devant son chevalet, le poète qui déclamait ses vers lors d’un spectacle ou encore les acteurs qui venaient donner des représentations en cours d’année ; tous ces farfelus n’étaient pas dignes d’intérêt. » 

 

oooOooo

 

Ses parents

 

 

 Son père : « Je voyais se redresser le dos voûté de mon père, de son visage s’estompaient peu à peu les traces déposées par la fatigue et je découvrais alors un père jeune, tel qu’il m’apparaissait sur la photo jaunie accrochée dans leur chambre. ». (Extrait du roman)

 

Sa mère : «Je la lui dépeignis comme étant très douce et lui dis qu’elle me faisait penser à une petite souris car elle trottinait toutes la journée…. Elle s’occupait de sa maison, elle montait, descendait, légère et silencieuse, passant inaperçue même aux réunions familiales. ». (Extrait du roman)

 

oooOooo

 

MME ANAIS

 

« Mme Anaïs devina au silence qui régnait dans les ateliers que quelque chose d’insolite se produisait. En entendant son pas royal, toute la basse-cour arrêta de caqueter et s’écarta du somptueux mannequin, formant une haie d'honneur à leur reine. Dans un profond recueillement, les courtisanes guettaient les expressions qui passaient sur son visage, elles attendaient patiemment que tombe la sentence. Les mains jointes, la reine tournait tout autour du rougissant mannequin. Elle inspectait chaque pli, chaque point, n’hésitant pas à retourner l’ouvrage pour s’assurer que l’envers valait l’endroit. Satisfaite, elle hocha la tête et annonça d’une voix royale : « Excellent ! Mesdames, ce travail est excellent, prenez-en toutes modèle ! » (Extrait du roman)

 

oooOooo

 

Son oncle Henri

 

 « Autant sa femme était petite et menue, autant lui était grand et corpulent. Sa bouche disparaissait sous une épaisse moustache taillée à la gauloise tandis que ses sourcils noirs, tout comme ses cheveux, lui faisaient deux épaisses barres au-dessus de ses yeux qui pétillaient de joie de vivre… Aux intonations fluettes de sa femme, il répondait par une voix de stentor qu’il n’utilisait qu’à seule fin de faire naître les rires et la gaieté. ». (Extrait du roman)

 

oooOooo

 

L'ANNEAU

 

      

 « … je l’avais trouvée étrange durant toute la soirée, elle paraissait lointaine et je l’avais surprise à maintes reprises à tourner inlassablement l’anneau qu’elle portait avec son alliance. En cet instant, alors que je la recouvrais de son châle, je la vis encore accomplir le même geste. Je n’avais jamais trop prêté attention à cet insignifiant bijou mais, je me souvins que, ce soir-là, j’avais été attirée par la surprenante lueur qu’il dégageait. » (Extrait du roman).

 

oooOooo

 

 

 

Vous pouvez vous procurer ce roman aux Editions Velours :

http://www.editionsvelours.com/BONNAUD%20Anne-Marie.php 

 

Contact :

ambonnaud52@orange.fr

 

 

 

                                                                                                                                                                                           

 

 

 

 

 


04/01/2013
1 Poster un commentaire

Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser